Les beaux jours ont fini par arriver, entrainant avec eux l’achat de crème solaire bio et les questionnements qui vont avec. Nous vous proposons donc dans cet article un tour d’horizon de toutes les interrogations que nous recevons chaque année de la part des consommateurs.
De façon simplifiée, le SPF (Sun Protection Factor, Facteur de Protection Solaire en français) est l’indicateur du niveau de protection d’un produit contre les coups de soleil. Pour le déterminer, on regarde sur une personne volontaire combien de temps elle met à prendre un coup de soleil avec et sans protection. En comparant les deux durées, on obtient un ratio qui est le SPF.
Exemple : un volontaire exposé aux rayons UV met 10 mn à rougir sans protection, et 3h20 à rougir avec la crème solaire (200 minutes). Cela nous donne alors le ratio suivant : 200/10 = 20, soit un SPF 20. Vulgairement, cela signifie qu’avec une crème SPF20, vous disposez de 20 fois plus de temps avant de prendre le coup de soleil que vous auriez pris sans protection.
Bien que les UVA et les UVB appartiennent tous les deux à la catégorie des rayons ultraviolets, ils présentent plusieurs différences importantes. Les UVB sont les rayons responsables du bronzage et des coups de soleil. Ils n’entrent pas en profondeur dans la peau. Les UVA sont quant à eux responsables du vieillissement prématuré de la peau. Ils pénètrent en profondeur dans la peau.
UVA comme UVB peuvent causer des maladies comme le cancer de la peau, d’où l’importance de se protéger des deux. Pour avoir le droit d’être commercialisés, les produits de protection solaire doivent obligatoirement protéger contre les deux types d’UV.
Qu’elles soient classiques ou bio, toutes les crèmes solaires subissent des tests avant d’être commercialisées. Ces tests sont obligatoires et visent à vérifier que le produit joue bien son rôle protecteur contre les ultraviolets et à quantifier son pouvoir de protection (le fameux SPF dont nous parlions précédemment). À ce jour, plusieurs méthodologies sont recommandées par la règlementation pour ces tests obligatoires :
Mais il en existe plusieurs autres ne figurant pas dans les méthodes recommandées.
NB : la méthode In vitro ISO 24443 ne convient pas pour les filtres solaires minéraux et est actuellement en cours de révision par l’ISO.
Chaque année lors de la période estivale, il arrive que les solaires bio fassent l’objet d’attaques injustifiées. Ils sont présentés comme moins efficaces que les produits conventionnels, alors qu’ils subissent le même processus de contrôle.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ces critiques :
Les crèmes solaires tirent leur efficacité des filtres solaires présents dans la formule. Il en existe à ce jour deux types :
Les tests dont nous parlions plus haut dans l’article sont réalisés avec une quantité de 2 mg/cm2. C’est donc la quantité que nous devons appliquer pour bénéficier de la meilleure protection. Pour information, 2mg/cm2 équivaut à 6 cuillères à café à appliquer sur l'ensemble du corps d'un adulte.
La recommandation officielle est d’appliquer de la crème solaire toutes les deux heures. Mais pour certains types de peaux, cela n’est pas suffisant et il faudrait réappliquer de la crème encore plus souvent ! Le moment de la journée est également à prendre en compte pour la fréquence d’application. En effet, l’énergie solaire varie en fonction des heures de la journée : 20 minutes de soleil aux alentours de midi ne sont pas du tout comparables à 20 min de soleil vers 17h...
Il faut idéalement mettre de la crème dès lors que l’on est en extérieur de façon prolongée. Et même si l’on est sous les nuages ou à l’ombre ! En effet, les rayons UV se reflètent sur certaines surfaces comme la neige ou le sable. Les UV vous atteignent donc même si vous être à l’ombre d’un sapin ou d’un parasol… 😉
Au moment de l’achat de crème solaire, 3 questions principales à se poser : conventionnelle ou bio, quel SPF et quel format ?
En tout cas, quelle que soit la crème que vous choisirez, notre meilleur conseil reste de l’appliquer partout, fréquemment et en quantité généreuse.
À découvrir : les crèmes solaires bio labellisées Cosmébio
Non. Malgré leur bonne efficacité, aucune crème ne peut se targuer d’arrêter 100% des rayons ultraviolets. Par ailleurs, les consommateurs mettent rarement la dose de crème recommandée de 2 mg/cm2. À chaque exposition, une dose plus ou moins importantes d’UV arrive donc à pénétrer la peau, activant ainsi la mélanine (pigment qui détermine la couleur de nos peaux, yeux et cheveux), et donc le mécanisme de bronzage.
Oui. Comme tout cosmétique, la crème solaire dispose d’une péremption. Cette information de péremption peut prendre plusieurs formes sur le packaging :
Nous espérons que ce petit focus sur la crème solaire vous a plu. Désormais, vous avez toutes les clés pour bien vous protéger !
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